L'imagination est indispensable pour penser l'invisible au-delà. Encore faut-il ne pas être piégé par l'image : "Comment faire croire à l'enfer, au paradis, à la résurrection, sans les montrer ? Sans faire rire, pleurer ou trembler. Voyez par exemple, la "Ballade pour prier Notre Dame", où la mère ignorante du poète Villon prend la parole :
Au moutier vois, dont suis paroissienne,
Paradis peint où sont harpes et luths,
Et un enfee où damnés sont boulus,
L'un me fait peur, l'autre joie et liesse.